Note
Au boulot, je tombe sur un site qui prétend être une sorte de Snapchat coquin, où les photos ne sont plus accessibles après 5 secondes.
Clic-droit → Examiner l'élément et… fail.
Au boulot, je tombe sur un site qui prétend être une sorte de Snapchat coquin, où les photos ne sont plus accessibles après 5 secondes.
Clic-droit → Examiner l'élément et… fail.
J'ai compris. En fait si le gouvernement fait tout pour créer la misère, c'est par pure écologie, pour sauver la planète.
Regardez : je suis pauvre, j'ai pas de voiture, je vis seul, j'ai pas d'enfant, je mange quasiment pas de viande, je recycle, je prends le train et préfère la marche au bus, je sors pas de chez moi, je consomme quasi-rien. Du coup, je suis à un quart en dessous du seuil mondial. https://www.carbonfootprint.com/calculator.aspx
(Seuil d'objectif mondial pour lutter contre le réchauffement climatique, pas seuil actuel, hein.)
Et encore, j'ai de la chance, j'habite l'un des pays avec une faible empreinte carbone sur l'électricité, qu'est-ce que ce serait sinon… #leNucleaireCestLeMaaaal
Bon, par contre, je suis pas certain que mettre 60 millions de personnes dans la même situation changera quelque chose lorsque l'on voit que 5 fois plus d'états-uniens produisent en moyenne 10 fois plus de CO2 que moi, hein… Je dis ça en réaction à TeamTrees, où Elon Musk a donné pour 1 million d'arbres hier, battant de fait le fondateur de Twitter avec ses quelques 150 000 arbres. Planter 20 millions d'arbres, c'est un objectif à atteindre, personne ne le niera. Si ça se réalise, il aura fallu moins d'un an pour atteindre ce qu'Ecosia aura mis 9 ans à faire. Ce qui est cool, insérez ici un passage sur la prise de conscience d'une crise écologique. Seulement, 20 millions c'est rien. Même avec une estimation sympathique, ça n'absorbera que 0,001 % du CO2 produit par an. Je sais bien que c'est pas l'objectif premier (juste un challenge pour célébrer 20 millions d'abonnés). Je dis juste que ça va pas servir à grand chose.
C'est comme regarder un grand événement social où chacun essaie de se donner bonne conscience. Je ne fais pas de procès d'intention, je pense que les participants sont sincères. Mais voilà, si l'on soustrait les serveurs, le personnel, etc. de l'équation, on pourra dire que Jack Dorsey a remboursé avec ses 150 000 arbres le CO2 émis par tous les tweets depuis près de 10 ans. Nul doute que dans 10 ans, ces 150 000 $ auront amorti l'impact de Twitter. Est-ce que cela va changer quoi que ce soit d'autre ? Pas le moins du monde.
Pourquoi ça ne va rien changer ? Retour au début de la note : si l'on veut empêcher un réchauffement global, on doit tous vivre comme moi. Pauvre, à rester chez soi en ne consommant rien. Ou bien virer les gros pollueurs, ce qui ne se fait pas par des gestes quotidiens. glhf
Je regarde l'intégrale de la série animée Batman pendant que je fais mon inventaire de bibliothèque… Il y a tellement de matière à mèmes c'est assez amusant.
« Vous avez donné quelques milliards et vous vous prenez pour le propriétaire ? »
Quelques. MILLIARDS.
« Je ne balance que les majordomes, Alfred. »
En VO : « I only toss butlers, Alfred. »
J'ai pas pigé où c'était censé être drôle :/
Sinon y a plein de voix qui iront dans les Simpsons après, ça fait un peu bizarre.
« Je verserai un milliard ou deux à votre fondation. »
Même Batman se fout de sa gueule.
La voix du Joker c'est celle de Doc Brown, ET C'EST LA SEULE QUI VAILLE LE COUP.
Le nom de Mr Freeze c'est Victor Fries. J'avais pas fait gaffe avant.
En VO il le prononce Victor Friz, ce qui fait le jeu de mots. En français c'est prononcé Victor Fraïze. COMME LES FRITES.
Là il y a un stagiaire qui a inversé les couleurs du logo…
Les éboueurs de Gotham en grève ! Ils réclament une prise en compte de la pénibilité de leur travail. « Vous vous rendez pas compte, les gens EMPILENT DES POUBELLES PLEINES, on ne peut pas faire nos tournées dans les temps… »
« J'ai pas eu mon augmentation, le gosse a mal aux dents, et ce soir on mange du hachis parmentier… »
QU'EST-CE T'AS CONTRE LE HACHIS PARMENTIER ?
Alfred il est amoureux ! Alfred il est amoureux !
Rares images d'un Alfred avec un chapeau de paille. Je vous laisse titrer tout ça.
Même pas sur la bouche et elle est tout chose…
« Excusez-moi, messieurs. Est-ce que vos mamans ne vous ont pas dit qu'il y a d'autres manières de faire connaissance avec une dame ?
— Et alors, qu'est-ce que tu vas nous faire ? Pan sur le cul ?
— Tout juste, abrutis ! Et voilà déjà un pruneau ! »
« Vous dîtes qu'il y avait 20 millions de dollars dans cette mallette ? — J'espère que vous n'allez pas les retenir sur mon salaire ! »
Tiens, encore un swap color…
Outre les doublages qui changent à cinq épisodes d'écart, on a aussi les traductions mouvantes… Là, c'est pas mal, Alfred dit : « R. A. S. al Ghul ». Rien À Signaler, al Ghul -_-
« J'avais plutôt pensé que ce serait sympa d'être ensemble pour étudier… et parler… et euh…
— Et ?
— … »
Il le dira pas parce qu'il sait qu'il y a des enfants qui regardent, mais meuf tu devrais être prudente avec un type qui s'appelle Dick faisant un tel geste présomptueux.
Arte qui fait une série documentaire « Travail, salaire, profit », les retours ont pas l'air folichons et j'avoue que du peu d'extraits que j'ai vu je pense qu'on va être dans les énièmes poncifs… M'enfin on va se mettre ça en podcast pendant la lessive… https://www.arte.tv/fr/videos/RC-018077/travail-salaire-profit/
Ok, moins de 3 min dans le premier épisode et un économiste du CNRS part sur l'étymologie « tripalium » et fait une analyse moins fine que celle que je produis en un paragraphe de mémoire sur la connotation de « work ». Ça commence mal. Genre il analyse même pas le glissement qui s'est opéré entre labor et work, glissement similaire en français entre travail et activité... Et il a l'air content de lui en plus le bougre.
Supiot semble sauver le game juste après, mais je suis vraiment pas certain que le sens premier soit vraiment les peines de l'accouchement, surtout si l'on suit Meyer à ce sujet... M'enfin admettons.
Voilà, maintenant on a un économiste américain qui utilise labor. Comme quoi... Par contre tu es économiste et tu pense que les travaux ménagers ne sont pas considérés comme du travail PARCE QUE ce n'est pas payé ? Perso, et j'ai Marx derrière, je vois ça à l'inverse : ce n'est pas payé parce que ce n'est pas considéré comme du travail productif en tant qu'il ne génère pas de valeur par un procès de valorisation.
Merci Darmangeat, enfin un peu d'analyse à l'approche des 10 min.
On en est à la moitié du premier épisode. Pour le moment c'est décevant. Là on est sur du marxisme tradi qui recrache la vulgate sans avoir ou bien lu ou bien compris Marx. Je pleure. J'attends Lordon en fait.
Z'ont réussi l'exploit de mal utiliser leur Lordon, en simple transition entre deux thèmes. Je.
Épisode 2. Je hurle. D'entrée de jeu un historien de l'économie cite Marx, et sûr de lui : « Marx nous parle du travail abstrait ». Dans l'extrait cité, rien ne laisse penser qu'il s'agit du travail abstrait et non concret. Mais admettons. Là il tente une définition : « C'est du travail interchangeable, sans qualités, quelqu'un qui peut travailler à une tâche puis à une autre usine sans transition. » (emphase de moi) Ou bien il n'a strictement rien compris au travail abstrait chez Marx, et donc à l'ensemble de sa théorie (parce que c'est un peu la base de tout le reste), ou bien il n'est clairement pas capable de le vulgariser. Dans tous les cas ça aurait dû être coupé au montage ça.
Le travail abstrait, c'est l'abstraction de l'ensemble du travail qui sert à déterminer la valeur de la marchandise. C'est pas tant qu'il soit sans qualités qui importe, c'est que c'est un travail qui n'a pas d'équivalent matériel concret et qui surtout est socialement déterminé. De fait, TOUS LES TRAVAILLEURS sont soumis au travail abstrait dans leur rémunération salariale, mais AUCUN n'en produit en tant que tel. Donc TOUS LES TRAVAILLEURS sont « quelqu'un qui peut travailler à une tâche puis à une autre usine ».
Je rentrerai pas dans les détails métaphysiques mais vu que Marx reprend le concept hégélien là-dessus c'est sans doute pire que ça puisque le travail abstrait est de la métaphysique réalisée. On est loin du travailleur lambda là.
Même pas 1 min dans l'épisode et j'y vais déjà à reculons, ça promet.
Merci de ta contribution monsieur du Togo mais à partir du moment où le travail est abstrait il a une dimension sociale, donc nier qu'il y a institutionalité du travail c'est faire peu de cas de cette dimension sociale de base...
Ok donc vous êtes cinq ou six à être passés et vous avez chacun une définition différente de l'emploi. C'est cool, ça va être simple de suivre vos développements comme ça...
Mi-épisode 2, revoilà notre historien de l'économie, qui enchaîne une réflexion intéressante et juste (il y a de moins en moins de travail productif, même s'il a pas voulu dire ça et qu'il a pas dit ça comme ça) avec : « du pur travail abstrait, c'est-à-dire que n'importe qui peut le faire, comme un Powerpoint. » Mec, sérieusement, si tu as un Twitter viens nous expliquer parce que j'arrive pas à croire que tu balances de telles énormités en tant que prof agrégé et docteur en sciences économiques. Vraiment. J'veux bien que ta spécialité ce soient les classiques du XVIIIe, m'enfin là…
« On est arrivé à la forme pure du travail abstrait, c'est-à-dire du travail qui ne sert plus à rien, qui ne produit rien et finalement qui n'est seulement comptabilisé. »
Je peux plus là. Vous savez, j'avais un problème de légitimité à traiter du travail et de l'accumulation, puisque c'est normalement le job des économistes et des sociologues. Mais là, c'est bon, j'ai compris en quoi la philosophie peut servir.
J'veux dire, partir sur l'acception commune contemporaine et, osons le dire, populaire et dévoyée de « abstrait », sans même penser que, peut-être, Marx avec une lourde formation dans l'une des philosophies les plus complexes du XIXe a pu vouloir dire autre chose… Qu'il l'a même explicité. En français. Avec supervision de la traduction française du Capital. J'veux dire… Tu es présenté comme HISTORIEN de l'économie. Qu'au XIXe siècle un terme n'ait pas le même sens que celui que lui donne la boulangère au bas de ton immeuble, ça devrait être la base. Que tu ne daignes pas même relire LE PREMIER CHAPITRE, PREMIÈRE SECTION du Capital pour t'assurer de ça, c'est un problème. Mais ne pas comprendre la théorie au point d'inventer une « forme pure du travail abstrait », c'est… J'ai même pas les mots là. Le travail abstrait est déjà une forme pure. C'est tout l'enjeu de l'abstraction. Le travail abstrait est l'une des deux formes du travail.
Je vais même pas essayer d'embrouiller les gens avec le travail concret, qui est AUSSI une abstraction, d'un autre point de vue. Les deux sont des FORMES. C'est par définition intangible. Donc nous sortir une FORME DE LA FORME, c'est absurde.
Darmangeat qui est le seul à apporter quelques analyses intéressantes, aux dépens d'un Lordon mal utilisé qu'on a laissé en roue libre rabâcher des trucs pour les couper et les insérer au petit bonheur la chance histoire de meubler…
Non, monsieur le second historien de l'économie, si le jeu continue c'est pas parce que les acteurs acceptent d'y jouer. Blame the game, not the players. On a passé le stade où le boycott servait à quelque chose. Qu'on prenne la théorie de la valeur où la valeur est un sujet automate ayant pris le monopole de la subjectivité, qu'on prenne la théorie critique où la domination est internalisée par adhésion à cause d'une raison devenue instrumentale… Chaque fois on a là les causes de l'impuissance des acteurs à arrêter l'outil qui broie.
J'arrive pas à comprendre. Vous faites six épisodes de 50 min. Vous avez un temps suffisant pour expliquer correctement les bases de Marx ; vous ne le faites pas. Vous avez un temps suffisant pour de l'analyse approfondie ; ça reste des avis d'experts guère informés. La moitié du panel vous le remplacez par disons des Youtubeurs, vous avez les mêmes morceaux d'entretiens. Donc pourquoi avoir gardé ça en les faisant tous intervenir sur un sujet qu'ils ne maîtrisent visiblement pas ? Ça n'aurait pas été plus judicieux de les laisser exposer leurs spécialités propres, quitte à les laisser « prendre l'antenne » pendant plus de deux minutes ?
J'AI TROUVÉ. En fait, cette série documentaire, c'est un colloque. Montrez-ça à vos proches qui ne savent pas ce que vous faites quand vous allez en colloque. Un truc long, plein de poncifs, pas mal chiant, dont on sort avec seulement deux-trois infos notées à l'arrache.
Alors, j'en suis qu'à la moitié de l'épisode 3. Je regarde les avis, celui-ci me semble bon dans l'ensemble : https://www.ouest-france.fr/medias/television/travail-salaire-profit-sur-arte-un-beau-sujet-rate-6565586 Les autres permettent de comprendre que cette mélasse est voulue et désirée par les auteurs, pour permettre aux téléspectateurs d'exercer un esprit critique… Libération ira pourtant jusqu'à dire que « le résultat reste ardu », « garde son aridité conceptuelle ». Alors ouais Libé, je sais, t'as pas l'habitude d'entendre des points de vue sur l'économie qui ne soient pas néolibéraux, j'avoue que ça déroute hein… Libé va plus loin encore en disant qu'il y a « un côté cours magistral » qui pourrait rebuter. C'est dingue. L'ensemble est tellement vide qu'il ne peut même pas servir de défrichage à quelqu'un qui voudrait se lancer dans Marx.
Après, il y a pas beaucoup de femmes dans leur panel, mais j'apprécie pas mal les interventions de Béatrice Cherrier qui offre des pistes en dehors d'un simple avis ou énième poncif.
J'aime bien quand la mousse du café ressemble à une crêpe pleine de cratères, avec plein de dômes multicolores ☕
Perelman, The Invention of Capitalism, p. 17
Avant la révolution industrielle, les paysans arrivaient à subvenir à leurs besoins avec un tiers de congés et jusqu'à la moitié de la production qui part en rentes et taxes.
En 1840 on compte une année de 200 jours de travail chez les paysans irlandais. (Ibid.)
Et en France (ibid., p. 18) :
Donc ouais ça me fait pas mal rire les gueulantes sur les 35h ou les comparaisons foireuses (et fausses) sur les jours fériés de nos voisins européens, mais on a de la chance, on aurait pu être le pays de la semaine de 9 jours de travail...
Ça va il y a pire comme réunion de pré-rentrée.
La première personne qui vient me faire une remarque sur les dangers de la vape-que-c'est-les-américains-qu'ont-découvert-ça et m'enjoignant à arrêter « pour mon bien » est priée d'aller cuire une douzaine d'œufs avant d'aller faire des études sur le volume des fondements.
On rappelle qu'en France on a pas attendu l'UE pour que les professionnels se mettent d'accord sur des normes de sûreté des produits, hein.
Là c'est tout de même arrivé au point où l'on veut une interdiction « pasqu'on sait jamais ». Comme si l'on interdisait les voitures parce qu'il y a des idiots pour mettre un additif à l'essence qui fait exploser le moteur… C'est une véritable panique morale, dans une société qui ou bien veut contrôler jusqu'aux mœurs ou bien se soucie tellement de ses individus qu'elle en devient tyrannique. Dans les deux cas il y a un soucis.
Dernier épisode de Elementary.
Il aura fallu attendre le dernier épisode pour le voir faire un câlin !
Du coup...
Quand j'étais môme je regardais la série Sherlock Holmes de la Granada. De 2005 à 2012 c'était Dr House. C'était l'arrêt de House et les années d'attente entre les Sherlock qui m'avaient poussé vers Elementary dès 2012. Là je me retrouve sans aucune série à puzzles ayant le potentiel de durer plus de trois-quatre saisons. Je suis tellement la tristesse.
J'essaie Harrow, même si à mon avis s'il y a une troisième saison ce sera la dernière...
Mais déjà le générique est sympa. À peine une minute dedans et c'est du plagiat de House. Mais c'est un peu ce que j'attends d'une série comme ça donc ça me va.
Bon, je valide Harrow. D'une parce qu'il y a de la bonne musique (et cet opening ptn), de deux parce que c'est un mélange de House, Forever et Dexter. https://www.youtube.com/watch?v=19-vEI-z_uE
Mais surtout parce que c'est un procédural. J'ai rien contre les séries drama-qu'ont-aurait-fait-trois-téléfilms-que-c'était-pareil, mais le procédural permet d'installer une routine, et surtout on voit un puzzle différent à chaque fois. Le hic avec Harrow (outre ces accents australiens) c'est que pour le moment j'ai pas vu de puzzle qu'on pouvait résoudre.
Il y a quatre types d'épisodes policiers :
Le quatrième est le mode de narration de Conan Doyle. Vous lisez un cas de Sherlock Holmes, vous pouvez trouver avant Sherlock ou du moins avant Watson, dans une grande majorité des cas. C'est le mode qui ne prend pas les gens pour des idiots. Oui, Sherlock est plus rapide que nous, mais parce qu'il a une connaissance encyclopédique sur les sujets qu'il faut. Le raisonnement derrière est à la portée de n'importe qui d'un tant soit peu rationnel.
Donc c'est pas étonnant que la plupart des séries prennent le type 3. Ça crée artificiellement des héros, des persos qu'on ne peut pas être. EUX ont trouvé l'indice qu'il manquait. Leur force ne réside pas dans leur capacité de raisonnement, mais dans le fait qu'on nous cache intentionnellement des choses, qu'on nous lie les mains. Bah pour le moment Harrow c'est le type 3. Au mieux on a les épiphanies au même moment que le héros et on attend patiemment qu'il les exprime aux autres persos.
Il est 3h30 du matin, et au lieu de dormir j'ai décidé de vous montrer mes déconvenues d'utilisateur de Peertube.
Oui, je pourrais m'abonner via Mastodon et éviter beaucoup de ces bêtises, mais je ne le fais pas pour trois raisons : Peertube doit pouvoir se suffire à lui-même, la lecture des vidéos n'est pas du tout adaptée par Masto, et j'ai vraiment pas envie de chercher mes vidéos sous trois tonnes de pouets de chats.
On commence par la recherche. Vous ne voyez pas le problème ? 6 fois sur 10 je clique sur « Mettre en ligne » pour lancer une recherche (après un copier-coller, par exemple).
On a tendance à cliquer à droite d'une barre de recherche. Si le bouton qui ressort n'est pas le bon, c'est pas du tout ergonomique. Regardez, je vous ai fait un mockup. C'est ti pas mieux ? Vu comment le bouton ressort et vu qu'il est réservé aux uploaders, ça devrait pas gêner beaucoup de monde.
Ensuite… Mettez une page obligatoire listant les domaines bloqués par l'instance, AVANT L'INSCRIPTION. Ça fait deux inscriptions que je fais où je ne retrouve pas mes abonnements. Je vais devoir me désinscrire des deux instances. Je suis un type patient, mais faut pas pousser. Je rappelle ma position : Peertube restera inutilisé tant qu'il sera plus avantageux d'utiliser un lecteur de flux RSS. Là c'est encore clairement le cas.
Prenons par exemple une « grosse » chaîne avec plus de 1700 abonnés confondus (je reviendrai sur le décompte étrange) : Thinkerview.
Bah chez Skeptikon ça n'existe pas.
À leur décharge, c'est bien marqué dans les conditions d'utilisation. La formulation n'est pas claire à mon goût, je pensais pouvoir au moins m'abonner aux instances avec lesquelles Skeptikon avait « des liens ». Il s'avère juste qu'il n'y a aucun lien.
C'est pas la première instance à ne pas m'afficher de grosses chaînes, j'en ai testé quelques-unes il y a six mois.
J'aurais aimé une meilleure interface d'abonnements, listant les chaînes et permettant un export (idéalement en .opml, mais bon…).
Mais là où j'ai halluciné, c'est sur ce point : la recherche complète.
On a l'adresse du propriétaire d'une chaîne. Mettons MrSam pour l'exemple : mrsam@skeptikon.fr
Copiez-collez dans la barre de recherche, ça ne retourne aucun résultat. Enlevez le nom de domaine, vous trouvez un nom de chaîne avec un hash impossible à retenir, sans avatar. Est-ce bien la bonne chaîne, se demande-t-on ?
On descend, on voit une vidéo, postée par mrsam@skeptikon.fr. Ce doit être la bonne chaîne, ça !
Donc on clique sur le nom, on se retrouve sur une page titrée Mr Sam, avec des vidéos et tout, on est rassuré. Mais on ne peut pas s'abonner. Pour ça, il faut cliquer sur « Chaîne de vidéos », puis choisir la chaîne.
C'est totalement logique d'un point de vue de développeur. Le compte du propriétaire est celui accessible par Mastodon, celui de la chaîne par Peertube. C'est totalement contre-intuitif d'un point de vue utilisateur.
On voit sur cet exemple que les deux comptes ont deux nombres d'abonnés différents. C'est plus flagrant chez Thinkerview.
D'après ce que je comprends, s'abonner au compte propriétaire depuis Mastodon permet de s'abonner à toutes les chaînes (généralement il n'y en a qu'une). Mais quand tu es sur Peertube, tu n'as pas accès à ce bouton magique permettant de t'abonner à toutes les chaînes d'un coup. Si le proprio ouvre une seconde chaîne, tu devras aller t'y abonner.
C'est en tout cas comme ça que je comprends les choses, pour avoir testé un peu le truc.
Donc si je résume : on a deux compteurs différents. Les utilisateurs EXTERNES à Peertube ont droit à un avatar, etc. Les utilisateurs INTERNES doivent ramer à cliquer sur un emoji gris.
Mettez-vous à la place d'une personne ordinaire, il est plus simple de s'abonner depuis Mastodon que depuis Peertube.
Pire ! Avec les systèmes de listes et d'export, il est plus simple de gérer ses abonnements depuis Masto.
Ce qui revient, encore une fois, à un lecteur de flux RSS. Deux fonctionnalités ne sont pas offertes par le lecteur de flux : les commentaires, et les playlists.
On peut commenter depuis n'importe quoi de compatible ActivityPub, donc ça règle le problème.
Finalement, le seul intérêt de posséder un compte Peertube lorsque l'on n'est pas créateur, ce sont les playlists.
Du coup ma question à cent points, c'est : pourquoi s'embêter à s'abonner à des chaînes Peertube via ActivityPub lorsque l'on peut se passer de tous les problèmes d'instances qui se font la guerre avec un simple lecteur de flux, où le commentaire n'est qu'à deux clics, et qui pourra de surcroît afficher les abonnements Youtube ?