Note: On dit ouiche
Dans le setting Eberron de D&D, sur le plan Dal Quor, il existe des gens qui s'appellent les Quori. Donc techniquement, dans D&D, on peut croiser des liches quoréennes. La contrepèterie est juste savoureuse.
Dans le setting Eberron de D&D, sur le plan Dal Quor, il existe des gens qui s'appellent les Quori. Donc techniquement, dans D&D, on peut croiser des liches quoréennes. La contrepèterie est juste savoureuse.
J'ai jamais bien compris pourquoi il fallait adopter un ton désolé sur une page 404…
Deux bookmarklets simples pour passer de X/Twitter à une instance Nitter et vice-versa :
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Le Château Picard est censé se trouver à La Barre, en Bourgogne (en témoigne la première saison et le fait que, dans la deuxième, les bouteilles de vin sont étiquetées « Bordeaux »). Pourtant, dans le quatrième épisode de la deuxième saison, Picard dit : « Durant la Seconde Guerre Mondiale, quand les Nazis occupaient la France, cette maison leur servait de base opérationnelle. Mes ancêtres ont survécu en se cachant dans les tunnels, en bas. »
Alors, est-ce que les américains n'ont toujours pas compris les subtilités de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale ? On peut lever le problème avec une autre subtilité décrite par Christophe Lucand dans Le Vin et la Guerre, Paris, Armand Colin, 2017 : les nazis ont envoyé en Bourgogne des délégués pour faire main basse sur les caves, et acheter du vin avec l'argent que versait la France à l'Allemagne. Ce n'est certes pas une invasion militaire nazie, mais ça peut suffire à jouer sur l’ambiguïté.
Les vidéastes : les revenus ont chuté drastiquement, Youtube démonétise à tout va, on est obligés de mettre des sponsos et autres OP Spé
Youtube : Hold my beer! *crée la fonctionnalité « Moment le plus revisionné » permettant de savoir d'un coup d'œil à quel moment s'arrête une sponso*
Et à ce petit jeu, Raphaël Enthoven l'a emporté haut la main. D'après notre journaliste Paul Larrouturou, qui a suivi l'événement pour LCI (à retrouver ce jeudi à 11h sur le canal 26), le philosophe a mis 1 heure 30 pour disserter et rendre une copie parfaite : 20 sur 20. Le robot, lui, n'a eu besoin que d'une minute et 30 secondes pour terminer son rendu. Mais le résultat - honorable - est deux fois moins bon : 11 sur 20.
Donc tous les medias sont là à dire qu'un philosophe est plus intelligent que ChatGPT. Aucun pour remarquer que :
Pendant des années, j'ai cherché dans quel livre j'avais appris l'orthographe et la signification de ce mot : voire. Je me souvenais que je n'étais pas encore entré au collège, qu'il s'agissait du premier mot de la préface d'un roman se déroulant durant la Guerre de Cent Ans puisque cette préface traitait du rapport de rois d'Angleterre et de France, et du Prince Noir. Un vieux livre, au format de la Bibliothèque Verte de Hachette, avec un dessin en couverture comme cette collection savait en produire… Cette préface en particulier, je l'avais lue sur les marches de l'escalier du domicile de mes grands-parents. J'ai d'abord cru à La Flèche noire de Stevenson, mais ça se passe durant la Guerre des Deux Roses, et cette préface n'y est pas.
Et je ne sais pourquoi, aujourd'hui, l'idée de « fronde », l'arme, est revenue. À partir de là, il ne fut pas difficile de retrouver :
« VOIRE ! »
Un mot, un mot seul, fut peut-être à l’origine de cette guerre dite de Cent Ans ; guerre qui, en réalité, dura près de cent quinze ans… Une guerre qui opposa aux XIVe et XVe siècles deux des plus grandes nations du monde chrétien : la France et l’Angleterre ; une guerre où s’illustrèrent tant de vaillants capitaines dont Bertrand du Guesclin, connétable de France, et Jean Chandos, connétable de Gascogne ; une guerre enfin où dominant la violence et la mort brille l’auréole de Jeanne d’Arc…
« Voire ! »
Ce mot signifie en vérité ou vraiment… C’est par lui que les vassaux acceptaient de se soumettre à leur suzerain, que les ducs et les princes reconnaissaient l’autorité du roi. C’est ce mot qu’on réclama au roi d’Angleterre Édouard III pour que soit bien établie la suprématie du roi de France, Philippe VI de Valois…
Comment cela était-il possible ? Pourquoi un roi devait-il rendre hommage à un autre roi ? Simplement parce que Édouard d’Angleterre possédait des terres en France. Il était duc de Guyenne. Le roi Philippe menaça de saisir les possessions anglaises si Édouard refusait de s’humilier devant lui.
« Voire ! dit Édouard, cédant enfin.
— Voire… », répondit Philippe.
Mais l’Anglais quitta la cathédrale d’Amiens la rage au cœur, blessé dans son orgueil, résolu à se venger. La mère du roi Édouard se nommait Isabelle. Elle était fille du roi Philippe IV le Bel. Et Édouard prétendit à la couronne de France quand le dernier fils de Philippe IV s’éteignit sans héritier mâle. Évincé par Philippe de Valois, obligé de s’abaisser devant son rival, Édouard jura de s’emparer du royaume de France, les armes à la main… […]
C'est la préface de Thierry la fronde: Les Chevaliers de Sologne, de Jean-Claude Deret, paru en 1966 chez Hachette. J'avais tout, en réalité : sans doute un bouquin trouvé chez mes grands-parents de Sologne, faisant suite à la série télévisée des années 1960 qui avait dû leur faire grande impression puisque tournée près de chez eux.
Voilà. Chaque fois que je vous lis écrire « voir », sans le e, je repense à cette préface qui m'avait marqué, gamin de dix-onze ans que j'étais.
C'est pas que Quantumania soit mauvais, c'est que c'est un épisode de 2h de Rick & Morty en fait. En moins drôle. C'est joli, mais on a déjà vu tout ça. Dans Rick & Morty. Y compris les scènes post-génériques.
Je ne comprenais pas le succès de The Office. Ça ne me parle peu, l'humour de la gênance. Jusqu'à ce que je vois au début de la deuxième saison qu'en fait l'humour n'était pas tant là que dans les stratégies de détournement que les employés ont à l'égard d'une hiérarchie incompétente, en défense des violences propres au travail.
Après plus de cinq semaines de travail, j'ai enfin réussi à en faire mon moteur de microblog idéal. Oh, il se suffisait à lui-même, mais j'y ai ajouté, entre autres :
Autrement dit :
Mes données restent chez moi. Vos données restent là où vous désirez les laisser. C'est un bout de web décentralisé et ouvert, et c'est ça qu'il m'importait de construire.
Je vais à présent prendre un peu de repos, avant d'ouvrir mon code source aux rares personnes intéressées. Un billet suivra pour donner les détails techniques nécessaires. Entre-temps, j'irai remercier Timo pour m'avoir fourni une archive d'oText plus récente.