François Malaussena (@malopedia): "Elisabeth Borne, ministre du Travail, refusait avant-hier le RSA pour les - de 25 ans parce que « l’appellation "RSA jeunes" donne l’impression…" / Twitter
Ce que j'adore, c'est que l'on refuse depuis des décennies un droit appuyé par la Constitution à tout un pan de la population sous prétexte « d'impression », « d'appellation », et de « je pense que, au doigt mouillé, d'après ma propre expérience de ministre-héritier ».
Bien sûr, les véritables raisons dépassent la conscience même des gouvernements successifs. Ça, ou leur conscience de servir de pantins à un système meurtrier de subordination rendrait les accusés du procès de Nuremberg mignons en comparaison.
Instant pub : vous retrouverez cette question et bien d'autres dans mon ouvrage à paraître dans quelques semaines, L'accumulation par les affects.
Sinon, j'ai une idée. On taxe les grandes fortunes pour les faire participer à la solidarité, et on reverse cette cagnotte aux plus pauvres. Comme ça, les départements n'auraient pas à subir le poids du RSA, refuser, etc. Et on appellerait ça respectivement l'ISF et le RMI. Parce que bon, comme appellation, personne s'est demandé pourquoi l'ISF était un Impôt de SOLIDARITÉ sur la Fortune ? Combien d'acéphales ont pesté contre les RMIstes en en faisant des parasites de la société pendant un quart de siècle ?
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