Note: Gaston Lagaffe
Alors voyez, je suis un type patient et pas mal conciliant du moment que vous ne venez pas me faire chier.
J'étais prêt à ne pas dire du mal de Gaston Lagaffe avant de l'avoir vu. J'étais prêt à oublier le faux raccord d'entrée de jeu. J'étais prêt à passer l'éponge sur les costumes et les décors trop propres « pour faire BD ». J'étais prêt à oublier les effets spéciaux hideux et la mouette en CGI. J'étais prêt à ne pas faire gaffe au comportement cartoonesque frôlant le ridicule des personnages. J'étais prêt à fermer les yeux sur les gags téléphonés voire carrément mauvais. J'étais prêt à me dire que si je ne souriais pas, c'était à cause d'a priori et non parce que le script était une catastrophe. J'étais sincèrement prêt à me dire que la direction des acteurs était aux fraises mais qu'on voyait bien qu'ils faisaient des efforts les pauvres. Et enfin j'étais prêt à m'anesthésier sur l'enchainement des gags qui ne sait pas trouver un rythme correct.
Mais ça, non. Non. Ce genre de gag n'a plus sa place dans une comédie autre que Deadpool. Justement pour son côté méta. Justement parce que ce n'est plus drôle, ou en tout cas pas comme vous l'avez amené. Tu me déçois Pef, je t'aimais bien mais là c'est non.
Correction : le chat aussi est en CGI. Ça doit être pour ça qu'un gag tourne autour du fait qu'il veuille manger une souris d'ordinateur.
Et si vous croyez pouvoir vous racheter avec une référence à Tintin (just WHY ?!) vous ne faites qu'aggraver votre cas.
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