Blouchtika (@Blouchtika): "Il est bien connu qu'en physique, les étudiants lisent les articles d'Einstein dans le texte original en allemand." / Twitter
Sauf que ce n'est pas comparable. Lorsque la plupart des traductions offrent des contresens (cas de Kant où la traduction de « faculté de juger » a mené Derrida à voir une aporie inexistante dans le texte original), qu'on base une métaphysique sur un jeu du langage (Heidegger 😒) ou que l'on se sert de traductions qui obscurcissent le texte du Parménide de Platon parce qu'on ne l'a pas compris (Brisson nous te voyons), bah ça change beaucoup de pouvoir lire le texte dans sa version originale.
Et c'est tout ce que dit le tweet : oui tu peux faire de la philo sans grec ni latin ni allemand, mais il y a bien un avantage à connaître ces trois langues suffisamment pour ne pas voir des contradictions là où il n'y en a pas. Ça semble élitiste de le dire, je sais, mais c'est plus compliqué d'arriver à un bon niveau sans ces langues. Je n'en maitrise aucune, et je galère.
Vous pouvez utiliser votre blog supportant les webmentions, votre compte Mastodon (Fediverse) ou Bluesky, voire Twitter pour répondre à cette note. Par engagement, seules les webmentions et les réponses du Fediverse sont affichées.