Timo (@lehollandaisv): "Juste pour dire : un bouquin d'un grand chercheur ne vaut pas plus qu'un livre d'auteur…" / Twitter

Pour nuancer, et sans aller jusqu'à l'anti-intellectualisme primaire, il faut rappeler que les comités de lecture ne sont pas la panacée. Ils peuvent être biaisés, manipulés, etc. Voir Sokal & Bricmont et récemment (2018) Pluckrose, Lindsay & Boghossian. Ce qu'il faut conclure : même les publications scientifiques ne sont pas nécessairement vérifiées correctement. Gardez un esprit critique, et regardez non pas un chercheur mais un ensemble de chercheurs, autrement dit des méta-analyses.

le Stagirite @Le_Stagirite): "Relativement à la philosophie en Terminale, il faut savoir qu'auteurs et notions au programme sont déconn…" / Twitter

Ajoutons que si la disparition de la thématique du Sujet est fortement regrettable (ne serait-ce que pour l'objectif de former des citoyens libres et indépendants), l'apparition de la métaphysique comblera un manque qui se ressent dès la première année de licence de philo. Face à un vieil heideggerien, les étudiants se prennent généralement un mur alors que ce sont des notions qui auront cours une bonne partie de leurs études.

Thomas d'Aquin face à Averroès - 1 Image 1 Histoire - Twitter

Hum. Voir le Discours décisif, où Averroès place le texte sacré comme matrice de la réflexion, légitimée par lui, ce qui mène à l'accord entre foi et raison. À part sur certains points très précis, d'Aquin était pas opposé à Averroès. La différence entre les deux, c'est que le premier était enseigné partout, le second seuls les artiens le lisaient en cachette (persécuté chez les musulmans, traduit en latin mais gardé de côté avec généralement défense de la part de l'Église de le lire). Maintenant, faut aussi garder à l'esprit qu'ici nous n'avons qu'un commentaire de ce qui est peint (avec les supposés de l'époque), pas de la réalité historique.