Morag's wife (@Sine_Iraa): "Y'a un concept que beaucoup de personnes ont du mal à choper : le fait de passer du temps avec soi. Je sais pas pour vous mais moi la solitude j'en ai besoin. Que…" / Twitter

« Nous sommes les amis nés, jurés, jaloux de la solitude, de notre solitude propre, suprêmement profonde, qui nous est un suprême minuit, un suprême midi : — voilà l’espèce d’hommes que nous sommes, nous, esprits libres ! » — Nietzsche, Par-delà bien et mal, § 44 https://twitter.com/Sine_Iraa/status/1131593569888817152

Note

On est à 12h du rendu final. Toujours rien. Deux personnes ont eu 324h pour lire et apporter un commentaire succinct à mon article. Je serais presque impressionné par autant de je-m'en-foutisme de la part de mes camarades, s'ils ne me mettaient pas autant dans la merde.


Update : donc j'ai envoyé un mail au prof le lundi midi. Sa réponse fut : « Vous devriez avoir les relectures demain au plus tard. Bien cordialement. » (WTF ce non-respect du planning) Nous sommes mercredi matin. Non seulement les relectures ne sont pas arrivées, mais les soumissions pour le prochain article de la série de 3 ne sont pas non plus distribuées aux relecteurs. Autrement dit on nage dans la confusion la plus complète où on ne sait plus quelle est la deadline, s'il faut la respecter, si l'on est bien relu, etc. C'est le foutoir intégral à tous les niveaux.

Note

Syndrome de la page blanche vaincu par un plan détaillé presque ligne par ligne de l'introduction de partie. L'un des problèmes de travailler sur Nietzsche, c'est que l'on doit tout expliquer. L'étude des valeurs morales ramène à une psychologie des pulsions.

Donc si l'on veut expliquer en quoi la typologie morale établie par la généalogie est en quelque sorte une psychologie, que l'esclave ne désigne pas nécessairement une position sociale, il faut expliquer les instincts que cachent les idéaux moraux. Mais également en quoi ces idéaux sont des illusions, en quoi leur universalité apparente est opposée à la réalité et tient des arrières-mondes, bref on peut rabattre sur l'ontologie nietzschéenne. Et ainsi de suite jusqu'à avoir présenté une bonne partie de Nietzsche. Sachant que chaque étape est en proie à ses propres subtilités et contradictions apparentes, ses propres conflictualités qu'il s'agit d'exposer et de résoudre.

Donc perso, parce que j'ai pas beaucoup de place, j'ai coupé dès que j'en ai eu l'occasion pour pas m'éparpiller. Ça va être funky quand je vais devoir, en fin de partie, toucher à la Volonté de puissance en la résumant à quelques lignes…