Note
Après Simone Veil et Bernard Stiegler, je commence à croire qu'il faut que j'arrête de publier sur des personnes vivantes… 😔
Après Simone Veil et Bernard Stiegler, je commence à croire qu'il faut que j'arrête de publier sur des personnes vivantes… 😔
Il s'avère que le bond observé est moins spectaculaire que ce que l'on en a dit. Ce qui est amusant, c'est qu'avec 43 % de femmes admises (en hausse, 2018 c'était seulement un tiers), les conclusions d'une reproduction d'un ordre social restent identiques.
Ce qui me fait rire, c'est qu'ils ont recyclé le script qui incrémente le nombre de morts par covid… pour lui faire dire « Voyez on aurait écouté Graou depuis le début on aurait sauvé tant de vies. »
Pour ceux que ça intéresse, la source se trouve ici : https://github.com/HubSpot/odometer et c'est plus maintenu depuis 4 ans.
Quelqu'un pour nous expliquer pourquoi Les Trois Brigands paru aux Lutins de l'École des loisirs… est tiré de la version allemande dite « originale » de 1963, alors que l'auteur est français et a publié en anglais en 1961 ? J'suis sûr qu'il y a une histoire derrière.
Alors, grâce à @Arktos96 on a une explication complexe mais intéressante.
Tomi Ungerer était établi à New York. Il écrit et dessine les planches en 1960 et cherche à se faire éditer par Harper & Row (ou Harper & Brothers selon les sources). Mais l'éditrice n'aime pas. Elle veut changer la fin. Mécontent, Ungerer cherche un éditeur en Europe. C'est l'allemand Georg Lentz qui prend en charge, avec deux-trois nouvelles planches et un titre allemand. Ça, c'est en 1961. Sauf que la maison d'édition fait faillite en 1962. Je sais pas si Lentz a eu le temps de publier en propre ou si c'est resté dans les cartons. Pareil pour Harper & Row/Brothers.
En 1962, Ungerer réessaie en anglais avec les éditions américaines Atheneum Books qui publient sans la fin. Sauf que c'est pas fini pour la version originale allemande : la maison d'édition en faillite est rachetée par l'éditeur suisse Diogenes Verlag, qui publie en 1963 ce qu'on considère comme la première version allemande du texte. S'ensuit la traduction en français en 1968, sans doute en partie à cause des mésaventures d'édition de la version anglaise qu'a essuyé Ungerer, mais aussi parce qu'une maison d'édition suisse c'est à côté, ça parle aussi français, bref c'est simple.
Les sources : https://www.researchgate.net/publication/289693796_L'oeuvre_ouverte_de_Tomi_Ungerer_traductions_palimpsestes_et_transferts_interculturels (p. 103 sq.)
À partir du moment où sa définition le rend seul maître... Quid des autorités intellectuelles ou spirituelles dont la définition de la démocratie n'exclut pas ? Puis il serait bon de rappeler que chez Ricœur l'autorité ne vaut que reconnue. Ce que Macron constate, sans le dire ou sans le comprendre, c'est qu'il récolte sa gestion de la crise covid. On a vu des clowns, on ne reconnaît plus leur autorité à gérer nos affaires.
Hum.
(Michael Perelman, The Invention of Capitalism, Durham & Londres, Duke University Press, 2000, chap. 1, p. 17. Sur le cas français, voir page suivante, notamment l'idée géniale de la semaine de 10 jours de la Révolution…)
(Marshall Sahlins, Stone Age Economics, Chicago & New York, Aldine Atherton Inc., 1972, chap. 1, p. 35.)
Oh, c'était pour dire qu'on travaille moins par personne depuis 1870 ? Bah déjà à cette époque le temps de travail était artificiellement trop élevé. Résumé de Sahlins chez Anselm Jappe, Les aventures de la marchandise, Paris, La Découverte, 2017, chap. 5, p. 235 à 240. Extrait :
André Gorz, Métamorphoses du travail, Paris, Éditions Galilée, 1988, partie I, chap. 1. Extrait p. 43 de la réédition poche Gallimard de 2004 :
Tout le problème des manufactures puis des industries était d'obliger les travailleurs à bosser plus, parce qu'ils se barraient une fois leur croûte acquise. Ils ne connaissaient que la catégorie du « suffisant ». Parmi les artifices pour augmenter les heures de travail, donc, l'abaissement du salaire, un ensemble normatif prescriptif, un devoir de travailler inscrit dans la Constitution depuis la toute première, et même le système carcéral comme réintégration au travail des déviants.
Michel Foucault, Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975, partie IV, chap. 1, point 2, p. 243 et suivantes.
Donc je veux bien qu'on dise que l'on travaille moins qu'en 1870 et que c'est grâce au capitalisme (si on entend par là sa logique d'accumulation des forces productives), mais faut admettre en même temps :
Sur le dernier point, voir Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'économie politique, Genève, Emmanuel du Villard, 1758.
Décidément, plus les polémistes de Génération Libre l'ouvrent sur ces sujets, et plus ils démontrent leur impéritie.
Mince je viens de citer Foucault. cherche comment faire référence à Darwin pour rétablir l'équilibre
Mémoire papier rendu. Pas encore la version numérique. Épuisé. Reste des coquilles. Me sens dans la vallée de l'humilité de Dunning et Kruger. Sais qu'il y a des choses bien, ne sais pas si la dernière partie relève du génie ou de l'idiotie pure. À mettre à l'épreuve.
« Ce sont [...] les forces de l'ordre légitime qui font la loi dans notre pays. » En fait on pensait que Darmanin suivait mal la pensée de Max Weber, mais c'est celle de Walter Benjamin, pourtant proche des anarchistes, qui transparaît...
Bien sûr, cela implique qu'il existe bien une violence policière qui, du coup, conserve le droit (violence généralement dite légitime) et le fonde (« faire la loi »). C'est bien parce que le droit (donc l'État) veut conserver le monopole de l'usage de la violence qu'il en use.
Question du soir : l'argumentum ad logicam est-il le sophisme le plus courant des personnes qui se piquent d'être au fait des biais et des arguments fallacieux ?