Après un nouvel accident de chasse, le gouvernement propose… une application - Next Inpact

Sans faire de l'anti-chasse primaire, il n'y a rien qui va. Un solutionnisme technologique mettant l'accent sur la responsabilité individuelle des promeneurs, ne comportant que les battues renseignées volontairement, dans des zones où il n'y a pas de 4G, tout ça par des gens qui ont encore du mal à payer leurs impôts par Internet. Ça n'empêchera pas, comme j'en ai été témoin, les deux potes bourrés du dimanche aller tirer les piafs sur une réserve interdite à la chasse.

Je ne dis pas que la plupart des chasseurs sont des cons ne sachant pas se servir de WhatsApp, je dis qu'il y en a suffisamment pour tuer plus d'une dizaine de gens chaque année, et qu'une application n'y changera strictement rien.

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« Moi, j’habite dans un trou. Le lundi, il faut me conduire jusqu’à Châteaudun. À 5h40, un bus m’emmène jusqu’à Blois, ça met 1h30. Après, jusqu’à vendredi, il n’y a plus rien. La mobilité douce, le covoiturage, c’est très bien mais pas à la campagne. »

Oh, douce réalité…