Bonjour @medialis, j'imagine que vous travaillez d'arrache-pied sur la prochaine version du site de la MDPH (vous avez sans doute constaté quelle honte c'est d'avoir un site à destination des handicapés qui n'est pas pleinement accessible).

C'est pour quand ?

Message d'intérêt général. Ne dites plus « J'aime bien Platon mais je préfère Aristote ». Dites « Φίλος μεν Πλάτων, φιλoτέρα δε ἀλήθεια ». Ou en latin « Amicus Plato, sed magis amica veritas ». Perso je penche plus pour « Inimicus Plato, sed magis inimica falsitas » (Tarski)

Bonne analyse qui rejoint pas mal de mes réflexions sur le sujet (cotisations et répartition notamment)

Lorsque vous citez des œuvres ordonnées en paragraphes en ne donnant qu'un numéro de page d'une édition particulière, trois paniers de chatons meurent.

Et au moins une personne qui vous lit se pète un plomb à retrouver la référence dans son édition à elle.

J'en suis à deux références retrouvées. « Par chance », sur les 4 éditions j'en ai deux avec le même traducteur et le même éditeur. J'ai juste pas le bol qu'il utilise la TROISIÈME sortie dans les dix dernières années.

C'est dommage qu'il n'est pas fait mention de LibGen. Si je comprends bien, Sci-Hub fonctionne en partie sur LibGen, et l'idée de cette dernière est intéressante. On a des archives d'un tas de trucs, des graines aux pages web (INA, BnF, Gallica, http://archive.org). Pourquoi n'a-t-on pas une archive de tout le savoir scientifique commun à l'humanité ? En France, tout livre édité doit être déposé à la BnF pour archive. Les livres y sont consultables par les chercheurs. Ça n'a pas tué le monde de l'édition. Pourquoi pas une obligation d'archive de tout article scientifique en plus de la publication en revue ?

Avant qu'on ne vienne me dire qu'en France on a la plateforme HAL (ce qui est très bien), ça me semble ne concerner que les travaux universitaires et c'est localisé. Là je parle d'une archive unique mondiale, ce que voudrait devenir LibGen si je comprends bien.

Je viens de terminer The Man from Earth : Holocene. La suite de The Man from Earth. Duh.

Déjà le film est en accès libre contre donation. Le premier l'était aussi, dans les faits, là c'est cool que ce soit une intention initiale.

Le premier était, à mon sens, excellent. Un huis-clos, principalement des dialogues laissant place à la réflexion. Une histoire racontée autour d'un feu. Ça reprenait la thèse nietzschéenne de l'enseignement bouddhiste de Jésus, mais pas que.

L'idée d'un groupe d'étudiants qui enquête sur John est sympa, mais on voit trop d'actions forcées. Qui entre par effraction chez son prof comme ça ? Cette boulette dans le bureau est trop grosse. Il fallait un taser plutôt qu'un dialogue ?

Ici, le thème du vieillissement est intéressant, on comprend assez vite que John passe dans l'anthropocène, avec les changements que ça implique. Even whiskey spoils these days. Mais le scénario est bien moindre, la réaction des personnages artificielle.

Et ma Théière, le dernier acte. On prévoit directement ce qui va se passer. Un dialogue serait beaucoup mieux passé. Une réflexion sur l'anthropocène, justement. On pourrait me dire que justement le temps de John est passé, il n'est plus maître, le dialogue ne fonctionne plus. Aucun des thèmes abordés n'est suffisamment développé. On finit sans avoir de conclusion, sans même avoir d'histoire. Et cette scène post-crédits qui tease un anti-John, non merci, vraiment. Un tel personnage aurait été souverain du monde des millénaires avant (ou alors ça contredit totalement l'idée que le dialogue ne fonctionne plus à cause de l'anthropocène, mais dans tous les cas je place plus d'intentions qu'il ne devait y en avoir dans ce scénario).

Bref, even whiskey spoils these days.