Note
L'exemplaire de vérification a souffert au niveau des couleurs, je vais voir ce que je peux faire. Par contre j'aime bien la couverture matte, je pense mettre toute la série comme ça.
320 pages, la tenue en main fait très plaisir.
L'exemplaire de vérification a souffert au niveau des couleurs, je vais voir ce que je peux faire. Par contre j'aime bien la couverture matte, je pense mettre toute la série comme ça.
320 pages, la tenue en main fait très plaisir.
Hum.
Je passe sur le « soutenir le pouvoir d'achat… en augmentant à l'équivalent de l'inflation ».
Le rapport est là si vous avez la flemme de taper l'adresse : https://www.epsilon.insee.fr/jspui/bitstream/1/79293/1/SIES_Etat_2018_11.pdf
Moi : Mince, la page 81 en format poche est mal coupée. Ça laisse un blanc sur une moitié de la page parce que j'ai trop de notes en bas de la page suivante 😤
Also moi : règle le problème en ajoutant encore plus de notes pour que ça couvre ce vilain blanc
J'ai rajouté des notes sur Max Weber. Lui au moins il me comprend. (Les notes s'étalant sur 4 à 5 pages dans l’Éthique protestante, hein voilà.)
Ce qui me fait rire, c'est qu'ils ont recyclé le script qui incrémente le nombre de morts par covid… pour lui faire dire « Voyez on aurait écouté Graou depuis le début on aurait sauvé tant de vies. »
Pour ceux que ça intéresse, la source se trouve ici : https://github.com/HubSpot/odometer et c'est plus maintenu depuis 4 ans.
Hum.
(Michael Perelman, The Invention of Capitalism, Durham & Londres, Duke University Press, 2000, chap. 1, p. 17. Sur le cas français, voir page suivante, notamment l'idée géniale de la semaine de 10 jours de la Révolution…)
(Marshall Sahlins, Stone Age Economics, Chicago & New York, Aldine Atherton Inc., 1972, chap. 1, p. 35.)
Oh, c'était pour dire qu'on travaille moins par personne depuis 1870 ? Bah déjà à cette époque le temps de travail était artificiellement trop élevé. Résumé de Sahlins chez Anselm Jappe, Les aventures de la marchandise, Paris, La Découverte, 2017, chap. 5, p. 235 à 240. Extrait :
André Gorz, Métamorphoses du travail, Paris, Éditions Galilée, 1988, partie I, chap. 1. Extrait p. 43 de la réédition poche Gallimard de 2004 :
Tout le problème des manufactures puis des industries était d'obliger les travailleurs à bosser plus, parce qu'ils se barraient une fois leur croûte acquise. Ils ne connaissaient que la catégorie du « suffisant ». Parmi les artifices pour augmenter les heures de travail, donc, l'abaissement du salaire, un ensemble normatif prescriptif, un devoir de travailler inscrit dans la Constitution depuis la toute première, et même le système carcéral comme réintégration au travail des déviants.
Michel Foucault, Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975, partie IV, chap. 1, point 2, p. 243 et suivantes.
Donc je veux bien qu'on dise que l'on travaille moins qu'en 1870 et que c'est grâce au capitalisme (si on entend par là sa logique d'accumulation des forces productives), mais faut admettre en même temps :
Sur le dernier point, voir Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'économie politique, Genève, Emmanuel du Villard, 1758.
Décidément, plus les polémistes de Génération Libre l'ouvrent sur ces sujets, et plus ils démontrent leur impéritie.
Mince je viens de citer Foucault. cherche comment faire référence à Darwin pour rétablir l'équilibre
« Ce sont [...] les forces de l'ordre légitime qui font la loi dans notre pays. » En fait on pensait que Darmanin suivait mal la pensée de Max Weber, mais c'est celle de Walter Benjamin, pourtant proche des anarchistes, qui transparaît...
Bien sûr, cela implique qu'il existe bien une violence policière qui, du coup, conserve le droit (violence généralement dite légitime) et le fonde (« faire la loi »). C'est bien parce que le droit (donc l'État) veut conserver le monopole de l'usage de la violence qu'il en use.
Ça fait un moment que le tract d'Étienne Klein me titille (pas le temps de le lire avant fin août de toute manière). Je le veux en papier, pour deux raisons :
Prix du fascicule : 3,90 €. Ok. Quelles sont les options ? Gallimard les liste sur sa page : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/Le-gout-du-vrai
Ok, sachant que la librairie la plus proche est à 20 min de bus, on est sur du frais de port similaire, sauf que c'est moi le porteur. Reste la Fnac. Qui force à mort sur le retrait en magasin (pareil, 20 min de bus), au point que t'as pas l'impression de pouvoir te faire livrer. Il y a rien sur la page qui offre cette option, j'ai failli abandonner.
Mais en fait faut VALIDER la commande pour ensuite choisir la livraison. Et là, effectivement, la livraison est à 1 centime d'euro.
Me voilà donc à devoir acheter dans une enseigne dont je n'aime pas les pratiques commerciales plus que douteuses :
Donc je me pose la question : c'est quoi ce bazar ? Parce que de ce que je vois, le tract en question c'est 16 feuilles A4 pliées en deux et agrafées. Que ça coûte autant, à la limite pourquoi pas, au pire ça donne un bon exemple d'une chaîne de valorisation capitaliste imbécile. Mais qu'un truc aussi simple – qui s'envoie en lettre suivie pour 2 € et qui s'apparente à ces dossiers qui s'échangent par milliers chaque jour dans les administrations publiques comme privées – demande plus que son prix pour faire les quelques kilomètres qui le sépare du lecteur final, après avoir parcouru toute la chaîne de distribution, tout cela dans une période de crise écologique et sanitaire… Il y a que moi qui trouve ça délirant ?
Je dis pas tout ça pour me plaindre du prix final. Mais regardez comme un objet aussi basique suffit à révéler la complexité du système du livre, son inertie et parfois son absurdité face aux enjeux contemporains. Pour un tract qui se veut « de crise », c'est ironique.
Parce que oui, Gallimard aurait pu mettre six clampins à fourrer des enveloppes toute la journée (je l'ai fait, je dénigre pas), mais ça aurait court-circuité les distributeurs et les librairies. Pareil, on aurait pu penser un système en réseau digne du nouvel esprit capitaliste, avec de l'impression à la demande dans de petites imprimeries locales qui se chargent d'envoyer en lettre suivie. La simplicité du format permet cette disposition. Mais encore une fois, c'est toute la structure qui est mise à mal, et ça passerait pas au niveau de l'un des intermédiaires historiques de l'édition. Alors on continue comme avant, mais sur du papier recyclé attention !
Donc j'en veux pas à Gallimard. Comme j'en veux pas aux librairies, petites ou grosses, qui ne peuvent livrer qu'à un certain prix.
Mais voyez, vous pouvez avoir les meilleures raisons au monde, le résultat est le même : il aurait été plus simple, moins coûteux sur tous les plans, et largement plus avantageux financièrement pour lui que je demande directement à Klein sa copie pour l'imprimer chez moi. Même si ce n'est l'intention de personne dans cette affaire, le couperet est assez sec : tout cela a rendu la transmission d'une pensée plus ardue et moins directe. Des barrières ont été érigées sur l'accès à un savoir, contribuant à rendre toujours plus prégnante la force de ce titre : La vérité est derrière un paywall, mais les mensonges sont gratuits. Peut-être est-ce cela, également, qui participe au goût du vrai. https://www.currentaffairs.org/2020/08/the-truth-is-paywalled-but-the-lies-are-free/
Lu dans le train. Sur le fond, c'est une réorganisation de sa conf de février 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=b7ScsY9jStw
Du coup l'avoir écoutée avant en faisant la vaisselle était pas la meilleure des idées, vu qu'on y retrouve presque tout, jusqu'aux citations.
Il y a quelques points qui sont plus élaborés dans l'un ou dans l'autre. Est-ce que ça veut dire que ça ne sert à rien de lire Le goût du vrai ? Non. C'est un bon tract à relire de temps en temps lorsque l'on vient à tort vous accuser de scientisme.
Sur la projection dans l'avenir, c'était un thème de son dernier passage chez Thinkerview. Le relier à Nietzsche est effectivement intéressant et offre une perspective de travail aux esprits scientifiques.
Les quatre biais présentés au début sont à garder en tête, limite chaque fois que vous vous exprimez (en tout cas c'est ce que je m'efforce de faire, à des degrés divers, depuis ma plus tendre enfance).
La fin est convenue, mais si ça permet aux critiques de Descartes d'aller lire Descola, ce sera pas un mal.
Il y a beaucoup plus à en dire. Du tract comme de la conférence. Mais ce sera pour une autre fois.
Bon, on peut ajouter cette conférence sur l'avenir pour avoir un panorama plus large de ce qui est abordé ici : https://www.youtube.com/watch?v=LF6ZxiBN4Ek
Actual "Das Kapital in a nutshell" for those who took the time to read it.
C'est pourtant une question... capitale !