(Elle est pour toi @SootyHiminn, puisque tu sembles immunisée au Petit Bonhomme en Mousse)
https://www.youtube.com/watch?v=QJHU8rnRn1Y
https://www.youtube.com/watch?v=LTunhRVyREU
https://www.youtube.com/watch?v=R18xTYg4BHA
https://www.youtube.com/watch?v=MkXOWwGVX54
https://www.youtube.com/watch?v=wx6Q5LePiWw
https://www.youtube.com/watch?v=G9Y5Dhzciyc
https://www.youtube.com/watch?v=00oJQDwNDyY
https://www.youtube.com/watch?v=mxzgwJ8tSE0
On a fait un deal avec Bae : elle regarde SOS Fantômes, je regarde Narnia. Elle a râlé tout le long du 1, en cherchant la petite bête. Sauf qu'à part deux-trois détails, SOS Fantômes c'est cohérent, surtout comparé à Narnia.
Exemple : dans le 1 il y a un bouquin chez le faune au début, son titre c'est un truc du genre "Is man a myth?", signe que les humains sont inconnus à ce moment-là (1940).
Puis dans le 2 se déroulant 1300 ans plus tard (ou 1941), on voit les Telmarins en grand nombre.
On pourrait croire qu'ils sont arrivés entre-temps. Mais en fait on apprend à la fin qu'ils viennent d'un autre coffre et sont les descendants de pirates (sans doute espagnols), donc du XVIIIe siècle au plus tard, soit 180 000 ans auparavant. Donc ou bien l'évolution n'existe pas, ou bien le lion ment sur l'origine des Telmarins, ou bien Narnia 1 où tout indique que les humains sont rares ne marche pas. Fuck la cohérence.
Pareil dans le 2 : si les humains récupèrent leurs habits ET LEURS SACS en rentrant, comment ça se fait qu'Edmund a pu perdre sa lampe-torche là-bas ?
Enfin sur le 2 : Aslan bordel de merde. Tu n'interviens que si une gamine vient te le demander alors que ton peuple crève ? Je veux dire : tu SAIS qu'elle vient et ce qu'il se passe, pourquoi pas intervenir plus tôt ? Mais le pire pour toi Aslan c'est que tu es un menteur. Les Telmarins te demandent une preuve que ceux qui partent sont saufs. Et toi tu envoies les gosses à un autre endroit. C'est pas une preuve, c'est de la manipulation.
Je veux bien qu'on me dise que les Telmarins viennent bien de la Terre mais d'un autre continent. Soit. Reste le problème de temporalité : en presque 200 000 ans, impensable qu'ils soient restés sur un seul continent. Ou alors ça fait pas 200 000 ans mais la temporalité est tellement bousillée que c'est un gros TGCM sans queue ni tête. Dans tous les cas : des descendants de pirates, c'est dur à croire, et la temporalité est pas cohérente dans les films.
Ça, c'est un problème de cohérence. Et si l'on me répond qu'il faut lire les bouquins pour comprendre, c'est que le film est une mauvaise adaptation : il n'est pas suffisant en lui-même.
Oui je suis chiant. Vous imaginez pas ce que c'est que de regarder un film, de remarquer une incohérence et de passer tout son temps à chercher à la résoudre. C'est comme tomber dans une faille spatio-temporelle c'est désagréable. La différence entre un film sur lequel je vais bitch et un autre où je dis rien ça tient au temps que je mets à résoudre l'incohérence. Si elle ne se résout pas avant la fin du film c'est qu'il manquait quelque chose.
Genre Avengers Endgame est incohérent. Pas pour la scène du Cap, ça on trouve des explications avant la fin du générique. J'insiste sur le pluriel. Mais pour Antman qui a passé 5 ans coincé sans vieillir alors que le film d'avant on avait établi que le temps s'écoulait à la même vitesse (la mère qui y a passé 30 ans on ne sait comment d'ailleurs). C'est un problème majeur quand tout le film se base dessus.
Tiens tant que j'y pense avec l'écoulement du temps : dans Narnia 1, il se passe au moins un jour terrestre entre la première traversée de Edmund et la seconde. Il aurait dû se passer 3 ans et 6 mois dans Narnia durant lesquels le faune était emprisonné/tué, etc. Pareil à la fin quand ils vieillissent de 20 ans il aurait dû se passer 4 ou 5 jours, mais à peine 1 ou 2 max selon la réaction du prof. Donc c'est officiel la temporalité est complètement fucked ça n'a aucun sens.
Écrire l'introduction à Blanqui. Ne pas sombrer dans les 1200 pages de manuscrit alors qu'on doit la rendre demain. Sept heures de conférence. Pas sommeil mais va falloir…
Pris au hasard chez un commentateur (François Laruelle, Nietzsche contre Heidegger).
Nietzsche, ce sont des barres de rire tous les trois paragraphes.
L'immense majorité des protestants allemands des classes moyennes fait aujourd'hui partie de ces indifférents, particulièrement dans les grands centres de commerce et d'échange où le travail ne connaît pas de répit ; de même pour l'immense majorité des savants qui travaillent sans répit et pour toute la panoplie des accessoires de l'Université (exception faite des théologiens, dont la présence et la possibilité en ce lieu ne cesse d'offrir au psychologue des énigmes toujours plus nombreuses et toujours plus subtiles à résoudre).
Par-delà bien et mal, § 58.
Ça y est j'en ai marre. On est grosso modo jeudi soir, je viens de passer ma 40e heure de travail universitaire. J'ai encore trois trucs à rendre pour les 7 prochains jours, par tranches de 3 jours par date butoir, plus un examen à préparer. Tout ça sans compter le travail administratif que j'ai laissé de côté, le job, etc. Après ça j'aurai 3 semaines pour rédiger le mémoire. Ça paraît jouable.
Teaser de la sortie prochaine de notre édition de L'Éternité par les astres, de Louis-Auguste Blanqui.
Je pense que ça arrivera vers juin, selon le temps que prennent les différentes étapes de publication. Ce sera la première fois, à notre connaissance, qu'une version corrigée et annotée de « Sur l'enseignement de la cosmographie » sera publiée en français. Il contient quelques considérations qui aideront à comprendre les positions de Blanqui sur l'astronomie et l'astrologie.
Je laisse la surprise saisir @Nervia_Nocline comme elle m'a saisi, c'est à la fois un point de vue sur la vulgarisation de l'époque et l'angle d'attaque métaphysique de Blanqui, et une belle tranche de rigolade. Je vois d'avance la réaction amusée de mon amie.
Quand on pouvait découvrir l'hélium en astronome amateur…
J'ai assisté à ces effrayantes tempêtes solaires, dans le petit observatoire de M. Norman Lockyear, à Londres. Qu'on ne se figure point un observatoire véritable. M. Lockyear, employé au ministère de la guerre ; a une petite villa dans Saint-John's Wood, un des faubourgs de la capitale anglaise. Derrière la villa, comme dans toutes les maisons de ce genre, il y a un jardinet avec une pelouse et quelques fleurs ; c'est là, dans une petite maisonnette de bois, que M. Lockyear a installé sa lunette et travaille pendant les heures qu'il dérobe à ses fonctions, quand le soleil est assez complaisant pour se montrer à Londres.
Source : Auguste Laugel, « De Quelques découvertes récentes dans le soleil », Revue des Deux Mondes, deuxième période, tome 84, 1869, p. 592.
(On rappelle que c'est le type qui, l'année suivante de sa découverte, fonde la revue Nature.)
Pour la petite histoire, Laugel relate le récit des deux découvreurs quasi-simultanés, le premier étant un Français en Inde.
Le Figaro restera toujours le Figaro, même en 1871 après la Commune.
Enfin le ciel et M. Thiers en ont décidé autrement, et tout récemment M. de Pont-Jest, du Figaro, a pu faire à Blanqui, le condamné à mort immortel une visite dont nous allons reproduire le récit. […] En comptant le blanchissage, 3 francs par mois, l'éclairage, 4 francs, le loyer de son mobilier, 25 francs, la haute paye qui est accordée aux vingt-cinq soldats composant la garnison du fort, 20 centimes par homme et par jour, les frais du bateau de service entre Morlaix et le château, les dépêches, le chauffage, etc., on arrive à ce résultat que Blanqui coûte à l'État à peu près 10 francs par jour.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61324201/f351.item.r=25%20francs
