Note

Écrire un mémoire, c'est sans cesse se dire qu'on devrait traiter tel sujet, que tel autre est essentiel, que l'absence du troisième nous sera reproché à la soutenance. C'est comprendre que chaque paragraphe mériterait cent pages d'analyse pour en saisir la finesse. Un crève-cœur permanent, dans une urgence de production, à destination de personnes qui s'arrêteront sur chaque mot pour vous rappeler qu'il n'y en a pas assez. On comprend pourquoi les thèses font mille et une pages, et l'on voudrait pondre de tels pavés, si le temps ne manquait pas autant. Si les doctorats avaient des places. Si ce n'était une traversée du désert pour aboutir aux portes des Enfers.

Note

« Les étrangers viennent en France pour toucher les aides sociales sans travailler, les volant aux Français au passage. »

Quelque soin qu'aient mis les Districts pour découvrir le nombre des Pauvres étrangers à la Capitale, & qu'elle peut contenir dans ce moment, nous n'avons pu en obtenir un dénombrement exact ; ces hommes, ou changeant sans cesse de logement, ou habitant dans les carrières & dans les bois, passant même la nuit dans les rues, donnent peu de moyens de connoître leur véritable nombre : cependant, & les Comités des Recherches de l'Assemblée Nationale & de Paris sont avertis qu'ils sont, en abondante quantité, envoyés des pays étrangers vers Paris, comme vers le lieu où ils trouveront sûrement des salaires sans travail.

La Rochefoucauld-Liancourt, Comité sur la mendicité, 1790

Le discours date un peu, du coup.

Note

Je pose ça là. Dans le contexte actuel, je pense que ça peut servir.

Première semestre de philo : considère que ton interlocuteur est au moins aussi rationnel que toi, et qu'il a sans doute une raison pour dire ce qui te semble être une connerie.

Extrait de l'article Wikipédia sur le principe de charité : « Le principe de charité est un type de compréhension des propos d'autrui qui consiste à attribuer aux déclarations de ce dernier un maximum de rationalité. »

Comprends le point de vue avant d'essayer de lui répondre.

Ou, comme l'écrivait Spinoza : « […] je me suis soigneusement abstenu de tourner en dérision les actions humaines, de les prendre en pitié ou en haine ; je n’ai voulu que les comprendre. » (Traité politique, I, 4.)

Ikario (@ikario404): "Mdrrrr de fou. @AstronoGeek jte refait tes cours d'histoire politique si tu veux. Historiquement le despote éclairé est un mythe…" / Twitter

Je sais pas si c'est ce qu'il a voulu maladroitement formuler, mais l'anarchisme permettrait aussi un chef « éclairé » dans un système démocratique, même fort et sachant ce qu'il veut. Notez le conditionnel. L'exemple de Makhnov est souvent cité. C'est oublier un peu vite que la makhnovchtchina ne s'est pas revendiquée anarchiste, elle clamait même qu'une armée ne pouvait réaliser l'idéal anarchiste.

Note

  • prendre des notes sur une vieille édition des Grundrisse de Marx
  • laisser les bouquins sur la table de la bibliothèque de section en se disant qu'on y reviendra la semaine suivante
  • apprendre la fermeture des univ et le confinement à ce moment-là
  • travailler sur les quelques notes
  • remarquer que l'on n'a pas la référence complète de cette édition
  • donc que les passages sont inutilisables
  • voir la réouverture des bibliothèques universitaires, SAUF celles de section
  • chercher les passages en question sur internet
  • ne pas les trouver
  • voir que la seule édition dispo en commande en ligne est à 40 € être tenté d'apprendre l'allemand philosophique juste pour utiliser la seule version potable sur sci-hub
  • tout ça pour pouvoir poser la bonne référence, puisqu'on avait tout, y compris la page, sauf l'éditeur et l'année de publication
  • perdre plusieurs jours d'écriture dans le processus

Moralité : inscrivez l'édition COMPLÈTE en haut de vos fiches de notes. TOUJOURS.

  • trouver un torrent de plusieurs centaines de Mo à cinq seeds
  • ne pas trouver les passages parce que la traduction n'est pas la même
  • après plusieurs essais, enfin trouver un des passages
  • comprendre que l'on va devoir réécrire tous les autres en les retrouvant un à un

Note

Je fais tourner GZDoom sur un laptop vieux de 8 ans. i5 à 2,5 GHz, Geforce 610M en Optimus.

J'évite d'activer les options graphiques qui bouffent trop (occlusion ambiante, bloom, etc.). 80 fps avec la Nvidia. 95 fps avec l'Intel. 100 fps avec le gamemode. Avec des drops à 45 fps.

Je passe sous Windows… Idem. Donc je pense que ça vient du CPU.Ajoutez un ou deux mods, un mapset qui utilise du brouillard ou des effets lumineux, et on tombe facilement à 20-25 fps pour faire tourner Doom…

(Et avant qu'on ne vienne me dire que ça vient des mods : c'est pas Brutal Doom. L'idée c'est que de toute façon on va perdre des fps avec les mods.

C'est juste étrange qu'un CPU qui fait tourner des trucs bien plus avancés n'arrive pas à atteindre la limite des 200 fps sur un jeu vieux de plus 25 ans.)

Dans le même genre.

Je fais tourner Wrath: Aeon of Ruin sous Windows. Quelques ralentissements par moments, mais globalement ça passe. C'est sur le moteur de Quake 1, ce serait étonnant que ça ne passe pas.

J'essaie avec Wine : mêmes ralentissements mais ça passe.

Je compile le moteur pour l'avoir en natif Linux : un freeze random toutes les 10 min, bien plus de ralentissements et une carte sur deux un mini-freeze à chaque tir. Sur un FPS vous avouerez que c'est gênant.