Thomas d'Aquin face à Averroès - 1 Image 1 Histoire - Twitter

Hum. Voir le Discours décisif, où Averroès place le texte sacré comme matrice de la réflexion, légitimée par lui, ce qui mène à l'accord entre foi et raison. À part sur certains points très précis, d'Aquin était pas opposé à Averroès. La différence entre les deux, c'est que le premier était enseigné partout, le second seuls les artiens le lisaient en cachette (persécuté chez les musulmans, traduit en latin mais gardé de côté avec généralement défense de la part de l'Église de le lire). Maintenant, faut aussi garder à l'esprit qu'ici nous n'avons qu'un commentaire de ce qui est peint (avec les supposés de l'époque), pas de la réalité historique.

Serge de la Compta (@SergeCompta): "[DERNIÈRE MINUTE] Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, annonce que des militaires de l'opéra…" / Twitter

Au moins c'est cohérent avec ce que disait Macron, que « ce sont des gens qui veulent détruire la République ». J'attendais ça de lui dès qu'il a twitté ça.

Mais à part ça, le mouvement s'essouffle au point de devoir appeler du renfort, hein.

peter toth (@petetoth): "Look what you find in those boring-looking Greek manuscripts: "Pythagoras took most of his moral teaching from Themistoclea, his sister!"…" / Twitter

Sauf que Themistoclea était la prêtresse de Delphes (selon la légende elle aurait enfanté en étant vierge…), et non sa sœur. Et on le sait depuis Diogène Laërce qu'il avait sans doute suivi son enseignement (cf. Vies, VIII, 8). Du reste, Themistoclea ne pouvait être sa sœur, à moins de considérer une prêtresse de Delphes d'origine barbare (voir Clément d'Alexandrie, Stromates, I, 62). Par contre, on peut considérer qu'il était pour la non-mixité : « il en vint par la suite à organiser également des réunions réservées aux femmes » (Porphyre, Vie de Pythagore, 18-19). Je serais intéressé par les influences qu'a pu avoir « la pythonisse Théanô, originaire de Crète » (Vie de Pythagore, 4) qui fut sa femme.


Twist: en fait l'image est le passage de Diogène Laërce que j'ai cité. Normalement c'est comme ça : φησὶ δὲ καὶ Ἀριστόξενος τὰ πλεῖστα τῶν ἠθικῶν δογμάτων λαβεῖν τὸν Πυθαγόραν παρὰ Θεμιστοκλείας τῆς ἐν Δελφοῖς.

Sauf que là la fin change, et le sens aussi. Toute la question est de savoir quelle version est la bonne. D'autant que l'encyclopédie Suda (Xe siècle, antérieur aux manuscrits de Diogène Laërce que nous avons) écrit Θεοκλείας ἀδελφῆς.

(source: http://www.stoa.org/sol-bin/search.pl?login=guest&enlogin=guest&db=REAL&field=adlerhw_gr&searchstr=pi,3124)

Là nous avons un mix des deux. Comme si le copiste (ou sa source) voulait lever une contradiction.