Note

Non, l'IA ne me fait pas peur. Les robots ne me font pas peur. Les sujets libres incontrôlables sont encore du domaine de l'expectative. Mais il y a une étape avant cela, qui se rapproche et qui, elle, me terrifie. Les quelques personnes qui en auront le contrôle pourront se laisser aller à la tyrannie, dégagés de la peur de la masse. Lorsque ces technologies auront écarté le besoin des gouvernants de se reposer sur des êtres humains, lorsqu'elles ne pourront plus être contrées par des humains. À l'instar du législateur avisé qui prend en compte l'usage futur, n'oubliez pas que toute technologie peut se retourner contre vous au gré d'une majorité présidentielle nouvelle.

Nocline 🌬🍂• La Bombe Humaine♅✨• (@Nervia_Nocline): "Idem. Même les gens qui m'appreciaient en off m'ont expliqués subir des pressions pour me jeter et m'humilier malgré tout…" / Twitter

Pas grand chose à voir avec #Jaiparlé, si ce n'est cette histoire de livres comme palliatifs : garnissez les CDI de bouquins de niveau adulte, surtout au collège. Et parents, si vous amenez votre gosse à la bibliothèque et qu'il vous dit qu'il trouve rien aux enfants, montrez-lui les rayons « pour les grands ». C'est valable pour les enseignants aussi. Je me souviens de trois choses :

  1. avoir emprunté une biographie sur Al Capone en CE2 après avoir supplié la prof de pouvoir le prendre
  2. ne pas avoir pu emprunter de bouquins à ma première sortie à la bibliothèque avec mes parents parce que je trouvais rien chez les gosses qui me convenait (12 ans)
  3. être resté des années pendant les récrés au collège à simplement plonger dans mes réflexions dans l'escalier menant au CDI parce qu'il y avait somme toute pas grand chose

Les seuls bouquins que j'ai emprunté au CDI au collège et au lycée étaient le Seigneur des anneaux (septembre en 6e) et un manuel de programmation... en BASIC.

Note

Ah, et si par miracle et à force d'alcool je me retrouve à une soirée, ne m'imposez pas de danser. Si, face à quelqu'un qui sourit en tapant du pied en rythme au bord de la piste de danse, vous ressentez un malaise et vous vous donnez pour mission d'aider, c'est votre problème. Pas le mien. Posez-vous des questions sur votre besoin plutôt que de forcer. Reconnaître qu'il y a des différences parmi les êtres humains fait de vous quelqu'un de supérieur, pas le contraire. Bordel, surtout si vous êtes en philosophie.