Ikario (@ikario404): "Mdrrrr de fou. @AstronoGeek jte refait tes cours d'histoire politique si tu veux. Historiquement le despote éclairé est un mythe…" / Twitter

Je sais pas si c'est ce qu'il a voulu maladroitement formuler, mais l'anarchisme permettrait aussi un chef « éclairé » dans un système démocratique, même fort et sachant ce qu'il veut. Notez le conditionnel. L'exemple de Makhnov est souvent cité. C'est oublier un peu vite que la makhnovchtchina ne s'est pas revendiquée anarchiste, elle clamait même qu'une armée ne pouvait réaliser l'idéal anarchiste.

Christophe Seltzer (@seltzer_c): "💡Et si les étudiants accédaient gratuitement à l’enseignement supérieur 🎓en échange de l’obligation de verser un % de leur revenu futur sur une certaine durée ?💼…" / Twitter

Et si on relisait la Constitution 📜 et les avis du Conseil Constitutionnel ⚖️ à ce sujet pour révolutionner les frais d'inscriptions à zéro 💶 par un financement de l'enseignement supérieur 🎓 à hauteur des 72 milliards d'euros 💰 injectés à perte dans le marché du travail ?

Le budget de l'enseignement supérieur, c'est 20 % de la dépense intérieur d'éducation, soit à la louche 30 milliards d'euros, assuré à 67 % par l'État. Le même État qui huile la mécanique du marché du travail (en allègements de cotisations sur les bas salaires, entre autres) en dépensant 72 milliards d'euros pour des résultats reconnus comme faibles. Je ne parle même pas du fait que le salaire des nouveaux entrants sur le marché du travail a baissé en ce qui concerne les diplômés du supérieur entre 1990 et aujourd'hui. Et je ne parle pas plus du fait, lui aussi étudié, qu'à diplôme égal les salaires ne sont pas les mêmes selon le milieu d'origine.

L'ensemble des frais d'inscription d'un Master ne redoublant pas représente quelque chose comme 1050 €. Même avec un salaire au SMIC, la proposition à 3 % élève ces frais à près de 10 fois plus. Et cela, alors que dans le même temps ce diplômé finance déjà l'université par ses impôts.

Enfin, c'est encourager la disparition de filières essentielles mais peu rémunérées. Du point de vue de l'université, pourquoi proposer une formation en arts du spectacle quand ces gens seront intermittents et ne rapporteront pas grand chose sur le long terme par rapport à cet être indispensable à l'accomplissement de l'humanité qu'est le manager ?