Note

Avec ce marronnier de l'allocation de rentrée, ce que vous n'arrivez pas à comprendre c'est que ce ne sont pas les riches qui tapent sur les pauvres, ce sont les professions intermédiaires. Les riches n'ont plus besoin de le faire quand on le fait pour eux, vous savez.

Le dernier en date, il est journaliste culinaire chez Marianne. On est déjà hors de son domaine d'expertise, mais passons (si ça se trouve il y a transitivité de l'expertise de sa femme…). C'est juste de la petite bourgeoisie, pas du Bernard Arnault.

Ils sont entre les pauvres, qui ont des droits palliatifs dont ils sont envieux (regardez le dernier ContraPoints, si si j'insiste https://www.youtube.com/watch?v=aPhrTOg1RUk), et les ultra-riches qu'ils ne seront jamais et à qui il leur faut nettoyer le fondement pour survivre. Autrement dit, ils suivent l'idéologie de ces ultra-riches, vivent et pensent comme eux, sans parvenir à leur niveau. Comprenez que dans ces conditions, ils tapent sur la cible la plus simple, qui leur semble avoir des droits injustes.

Éric D. (@edasfr): "Et sinon l'état qui appelle les employeurs à faire un effort sur les bas salaires alors qu'il exonère dans les 40 milliards de charges patronales sur cette cible.…" / Twitter

Exactement le sujet de mon dernier bouquin publié. Les 40 milliards s'ajoutent à un tas de mesures visant à garder les salaires bas, et à favoriser une hiérarchie de sous-traitance. En fait, c'est peu ou prou les recettes de l'impôt sur le revenu qui sont réinvesties là-dedans.