Note

Ce que j'adore dans les critiques de Mastodon à propos de la mise à grande échelle (de la modération, etc.), c'est qu'il s'agit des mêmes critiques faites à l'anarcho-syndicalisme fédératif.

« Mais voyons ! On a besoin d'un gouvernement pour X ou Y » lorsque les praticiens disent explicitement : « Nous n'avons pas eu besoin de l'hypothèse d'une structure d'une telle échelle ».

Quelques temps avant cette révolution, l'économiste anarcho-syndicaliste Diego Abad de Santillan avait écrit : « Lorsque [la révolution] peut poser le problème de la transformation sociale, elle ne le fait pas par le biais de l'État, mais plutôt par le biais de l'organisation des producteurs. Nous avons suivi cette norme et nous n'avons pas eu besoin, jusqu'à présent, de l'hypothèse d'un pouvoir supérieur au travail organisé pour établir le nouvel ordre des choses. Si quelqu'un peut nous dire le rôle qu'aurait un État dans une organisation économique où la propriété privée n'existerait pas, où le parasitisme et les privilèges n'auraient plus leur raison d'être, nous lui en serions reconnaissants. »

loïc kaiser (@loic_ksr@piaille.fr): "Je découvre l'univers et le projet de la maison d'édition #Abrüpt @cestabrupt, en tombant un peu par hasard sur un extrait de Qatar…" / Piaille

Assez d'accord : @cestabrupt@mamot.fr est intéressant, pas nécessairement pour le texte sur le Qatar, mais de manière plus large. Ça me donne quelques réflexions sur mes projets d'édition multimédia de textes philosophiques. Y a un petit côté revue philo à la Tiqqun ou Socialisme ou barbarie, que j'aurais voulu lancer quand j'étais encore étudiant.